Ils sont épuisés, mais pas en retrait de leur mission, celui de venir en aide des populations en danger, sur leurs gilets, on peut lire le logo de la « Croix Rouge ». A 258km du nord de Brazzaville, dans la région de plateau, c’est ici parmi les départements, le district de Mpouya à connu le pire monté du fleuve Congo. Au bord de la corniche l’eau s’est retiré des maisons, on peut voire sur les murs, et les arbres, les limites qui expliquent la désolation qu’à connu les habitants.
Ici aucun habitat n’a été épargné. Le niveau des eaux à dépasser le record des années antérieur jusqu’à provoquer des inondations. Durant trois mois les habitants étaient obligé de partir, abandonner leur foyer, difficile pour le secours de mobiliser en peu de temps les moyens logistiques. L’accès en véhicule est impossible, le plus pratique pour atteindre les villages éloignés est le fleuve Congo qui se fait pour la plupart par des pirogues motorisée. Et, c’est grâce au don de l’honorable député de Mpouya qu’aurait doté à chaque circonscription un moteur de navigation pour facilité la communication entre les villages.
Aussitôt arrivé, chacun sait ce qu’il attend, le travail, la population est mobilisé, ils sont au courant de l’aide qu’apportent la délégation de l’union européenne au Congo par le biais de l’ONG, la Croix Rouge et le ministère de affaire sociale. A la préfecture les habitants attendent en masse par tour d’appel ce qui leur a été réservé. Le préfet a fait passer le message, les chefs des quartiers ont mobilisé les familles impacté par les inondations. La distribution avance, le temps presse pour ceux qui doivent prendre la pirogue, attendre demain est impossible qu’à voir aux regards des bénéficiaires qui ne doutent pas que les kits finissent. « Y’en aura pour tous les victime », rassure un volontaire, qui veille sur les noms inscrits sur les listes.
A cent mètre du port et la préfecture, on aperçoit des familles faire des navettes, le village est animé, chaque bénéficiaire s’arrange a bien placé les affaires. Les piroguiers attendent, « le chemin sera long avec ce chargement », disent-ils, et espèrent ne pas être surpris par la pluie qui peut provoquer des vagues et ralentir la navigation.
Pour les personnelles de la Croix Rouge, pas question aux familles éloignée de faire le déplacement, les dispositions sont prises pour passer dans chaque village, cela évite de prendre des risques du puissant fleuve Congo qui peut s’agiter.
Dans la pirogue, l’équipe est installée, il vérifie le carburant et se rassuré du bon fonctionnement du moteur. On écoute les dernières consignes. Déjà 13h15mn, le soleil est au zénith, il fait 38°, pas possible d’arriver avant 20h, et s’échapper aux moustiques dans ces villages réputé de pêcheur. On prend la déviation, le moteur tourne en ralenti, empêche de mieux avancer à cause de l’apparition du sable. Plus qu’on s’arrête, on sent la présence des moustiques, plus loin on aperçoit la lumière et quelques panneaux solaire disposé dans la nature, atteste probablement on s’approche du village.
On entend des cris, des sifflés… sur la rive l’eau ne s’est pas complètement retirés, les familles profitent à faire de la lessive, mais les risques des maladies, des évidements sont présent comme explique cette jeune mère qui observe des galles, des picotements sur la peau de son bébé.
Aussitôt accosté, la fatigue du trajet se fait ressentir par la chaleur et les moustiques qui nous accueillir. Pour ceux qui n’étaient pas fais enregistre, regrettent de n’avoir pas été servi. « Tout ça, c’est cause des promesse non tenue, j’avais préféré aller refaire mes champs emporté par les eaux » Dit Eka