Il est coutume d’entendre, en réponse à la question « ça va ? », « je me débrouille! » ou plutôt « on se débrouille ». L’interlocuteur accompagne cette phrase d’une moue pour dire que les affaires marchent «molo molo» ou « un peu-un peu » pour emprunter le jargon des jeunes du ghetto. Les petits boulots par là, prisés sous d’autres cieux, sont le terreau fertile des jeunes.
C’est ici dans la chaleur suffocante dans les rues de Bacongo, que je décidé de poser mon regard sur les petits métiers dont le but de s’interroger à la question : Comment se débrouiller pour devenir grand. Difficile de répondre tout de suite, pourtant elle est claire, mais complexe lorsqu’on veut grandir tout de suite. Je pense au photographe ambulant que j’étais à l’époque, au collège, au lycée… une itinérance photographique ! Cela peut être utile pour illustrer la réponse, que je pense longtemps épauler les jeunes à la création d’entreprise que d’attendre tout venir de la fonction publique. Je regarde autour de moi, beaucoup de métier, certains parlent même des petits métiers, sauf, ils n’existent pas de petit, sinon devenir grand ne serait plus optimiste.
Baudouin MOUANDA
Annie Borsotti a écrit
Une belle série sur la façon de s’adapter… et de s’en sortir par la débrouille ! Bravo !
Baudouin Mouanda a écrit
Bonsoir Annie, c’est justement ça, une façon de s’adapte.j’espère que vous allez bien ! moi je viens juste d’arriver à paris. j’espère que ça va de votre coté !
Baudouin Mouanda a écrit
Bonjour Annie, merci beaucoup à toi.
Royal a écrit
Excellent travail !
Baudouin Mouanda a écrit
merci a toi l’ami