Il suffit d’aller à Brazzaville pour comprendre l’ampleur de ce phénomène, insolite aux yeux des étrangers. C’est à Moungali, le quatrième arrondissement de la ville que, Ely la Fontaine, de son vrai nom Nsossani membre du collectif « les Diables rouges de la SAPE » ma ouvre la porte pour sa garde robe pendant qu’il s’apprêtait à sortir.
Dans la rue, des cris d’acclamation, « c’est le député de la sape », dit un admirateur. Difficile d’imaginer le nombres de costumes, chaussures, cravates qu’ils possèdent. Peu après, s’étonne un chauffeur de taxi a qui il empêche le passage aussitôt sorti d’une parcelle, son pied posé sur le par choque, un peu provocateur, frimeur, une façon de se faire remarquer, obligé de prendre la course de taxi, direction Bacongo, le fief des sapeurs.
C’était donc toi ! s’exclame le chauffeur, Ils se connaissent… aïe bien habiller ovationnent quelques adolescents : « le high styler nouvel ordre mondial de la sape », l’on surnommé les jeune de son quartier. Avec un regard sérieux, il marque un point sur l’histoire, « ça commencé dans les années 1920, quand les colons français sont arrivés à Brazzaville. Ils habillaient les personnelles en occidentales. Les Boyes, ont alors commencé à imiter les blancs en ville. Pour faire le beau et parfois même pour s’en moquer, le mouvement à perdurer et quand les musicien se sont emparé des années 1970. Le phénomène pris de l’ampleur et traversa les frontières. Depuis cette époque, il existe une véritable guerre de style entre les deux Congo. Au cours de la même période, Papa wemba adoptait sa singulière esthétique personnelle et dévoilait le mouvement social de la SAPE au reste du monde ». Me récite t-il tout ce discours telle une prière.
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