Ça, c’est Brazza, Il est impossible de marcher dans les rues de la ville, sans apercevoir ce qui fait la beauté de « Brazza la verte ».Le plus attirant, ce sont ses taxis et bus qui sillonnent les rues de la capitale, et finissent leurs courses dans des petits lavages et parking improvisés.
A Bacongo, près de l’église Saint Pierre Claver, on entend la cloche sonner, et les chants des oiseaux comme un réveil pour les débrouillards. Il est 4h du matin, il fait encore nuit, les gens circulent à peine, la plupart dans la rue à cette heure là, ce sont les femmes qui ne ratent pas le premier culte de prière du matin. D’autres sont des commerçantes qui vont ouvrir leurs boutiques pour débuter la journée, sans oublier les jeunes dans les parking, prêts à nettoyer les taxis et bus.
« Attention, ici, c’est mon bureau, ne pose pas tes mains sur ce véhicule, c’est pour le boss, il est déjà lavé… c’est mon gagne pain » dit, un jeune laveur l’air sérieux, accro à son téléphone, le volume à fond, ses amis ont du mal à l’écouter… impossible de prolonger la conversation. Le temps presse, au coin de la parcelle ils adaptent un tuyau au robinet afin de remplir plus vite les seaux d’eau qui permettent de nettoyer taxis et bus encore couverts de poussière.
Ils profitent de cette poussière, qui nuit à la santé de la population, car la saison des pluies représentera un manque à gagner et moins de prestation pour ces jeunes débrouillards.
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