L’accès à énergie est aujourd’hui considéré comme un enjeu central de la lutte contre la pauvreté et du développement économique en Afrique. Cependant, sur le continent, plus de 600 millions de personnes, soit les deux tiers de la population, n’ont toujours pas accès à l’électricité. La république du Congo n’est pas en marge malgré le fleuve Congo placé au deuxième rond du plus puissant du monde. On analyse dans ce petit pays d’Afrique centrale 4,5 millions d’habitants, seulement 47% de la population urbaine a accès au courant électrique. Par d’exemple, dans près d’une dizaine de pays, plus de 80% des écoles primaires n’ont pas accès à l’électricité. Cette situation impacte surtout les populations pauvres. Un bien-être sérieusement mis à mal, cette sous-électrification empêche le continent de s’industrialiser, d’attirer les investisseurs étrangers pourvus de capitaux frais et de créer des emplois.
Dans un rapport intitulé « Energie, population, planète : saisir les opportunités énergétiques et climatiques de l’Afrique » publié en 2015 par L’Africa Progess Panel, l’ancien secrétaire général de l’ONU Kofi Annan, a évalué à 621 millions le nombre d’Africains qui n’ont pas accès à l’électricité. Selon cette étude, un Africain, à l’exception de l’Afrique du Sud ne consomme en moyenne que 162 kilowatts-heure par an alors que les autres habitants de la planète en consomment 7000. Bien plus, l’Afrique subsaharienne consommerait moins d’électricité que l’Espagne et, à ce rythme, l’accès de tous les Africains à l’électricité ne pourrait pas être garanti avant… 2080.
Parallèlement à la photographie, le projet « les Fantômes de Corniche » s’est développé pour observer cette vague émergente des jeunes africains qui étudient pour témoigner de leurs avenirs. Par ailleurs, l’accès à l’électricité relève d’une urgence économique et sociale. La faible production et de consommation d’électricité constitue un frein au développement économique nécessaire pour sortir de la pauvreté.
Le projet photographique « Les Fantôme des corniches », est motivé par le désir d’améliorer les conditions d’électrification en Afrique, qui poussent des nombreux jeunes d’aller immigrer dans les villes lumière. Pourtant un rêve que le continent peut saisir, grâce aux opportunités climatique et énergétique que la nature l’offre.
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