En république du Congo, le soleil ne décline pas. Il tombe. Dès qu’il disparait une nuit d’encre engloutit Brazzaville. En raison des incessantes coupure de courant, les jeunes étudiants dès la nuit tombée vont réviser leurs leçons à la lumière des lampadaires.
Sans doute, c’est bien là le couloir de l’avenir. la soit d’apprendre est la plus forte; Pour s’instruire tous les moyens sont bons.
Les grandes artères de la ville, comme les espaces publics: aéroport, ronds-points jardins, cimetière, le soir… A la maison, rien ne marche, le bruit intempestif des casseroles, le manque d’électricité ou le délestage empêchent de se concentrer… et obligent à aller à la recherche d’un abri qui offre lumière et calme. Sur la corniche du fleuve du fleuve Congo on aperçoit la lumière de Kinshasa. On analyse dans ce petit pays d’Afrique occidentale 4,5 millions d’habitants seulement 47% de la population urbaine a accès au courant électrique.
A Brazzaville, ces étudiant surnommés « les fantômes de corniches » du fait de trouver refuge dans ce qu’ils appellent « la grande bibliothèque à la belle étoile » muni de petite lampe, et y récitent leurs cours d’histoire ou de langues, comme si c’était le début de la folie… « je me croyais vraiment fou… mais il existe de plus fous que moi » crie un malade mental en rigolant lorsqu’il écoute les étudiants avec lesquels il s’est familiarisé, qui répète les cours en perroquet ». En souvenir du passé de mon trottoir, où j’errais dans les rues à réciter mes cours, j’ai voulu réaliser ce projet photographique pour montrer les circonstances dans lesquelles des jeunes Congolais ou Africains se frayent
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