Dans cette cour de Brazzaville, capitale de la République du Congo, deux véhicules en panne, des « Toyota Coaster » minibus très utilisés au Congo pour le transport public. « Ici, c’est une de nos spécialité, en cas de soucis », dit maitre Freddy. Fort de sa soixantaine d’année, sans doute il a de l’expérience, et il s’enorgueillit de ses deux employées, Hernavie, 20ans et Nelly, 17ans, qui ont chacune d’elles choisi la mécanique comme métier. Une passion ? pas forcément au départ, mais avec le temps elles ont fait leurs preuves.
« Les hommes pensent que certains travail ne sont pas permis aux femmes, alors que tous nous avons une pensée, et le cerveau pour exister afin que chacun soit libre de construire son chemin sans discrimination de sexe » dit Nelly.
Après deux ans de formation au garage, le « Château d’eau, chez maitre Freddy », situé sur avenue de l’Abattoir, il ne leur reste que quelques mois pour obtenir le niveau attendu, grâce à un certificat qui leur sera livré par le centre. Dans le quartier, elles ont la réputation d’être capables de dévisser un moteur en moins d’une heure.
Hernavie a un projet pour l’avenir: « Un jour, mon souhait serait de construire un grand atelier qui réunira tout le monde, les hommes comme les femmes et personne ne dira que seuls les hommes ont le droit de faire de la mécanique ».
C’est en suivant ces deux jeunes filles mécaniciennes que j‘ai voulu montrer l’autonomie de la femme dans les milieux traditionnellement réservés aux hommes, ce qui finalement n’empêche pas aujourd’hui les femmes d’intégrer le milieu.
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