Dans cette avenue de Kinshasa, en république démocratique du Congo. Il est 10h lorsque je me trouve entre les embouteillages dans le quartier populaire de Matonge. Plus loin, devant le stade du 20 mai, (anciennement appelé Stade Tata Raphaël). Lieu dans lequel a été organisé le combat de boxe entre Mohamed Ali et George Foreman en 1974. Curieusement des boxeuses.
Elles ont grandis à Kinshasa, une ville chaotique et violente où elles ont appris à se défendre seules. Rosette Ndongala, la championne d’Afrique de boxe Olympique, dans la cours d’une parcelle commune où elle loue un studio de huit mettre carré, assise à même le sol admire ses beaux souvenirs, ses médailles remportées lors des compétitions. «J’aurai souhaité vivre ses moments loin de la R.D.C pour espérer gagner ma vie », dit-elle avec rage devant son entraineur Mboh qui malgré tout croit a un lendemain meilleurs bien qu’elles soient abandonné a elles même.
Le seul héritage qui leurs reste, c’est le stade du 20 Mai, qu’elles occupent pour s’entrainer. Sortant des entrainement de boxe, elle ne passe pas inaperçu. Ses gants de boxe suspendue sur ses épaules, les jeunes garçons n’osent pas provoquer, ni dire un mot concernant sa forme masculine de peur de se retrouver KO au sol.
Pour gagner sa vie au delà de la boxe, le seul et unique métier qui lui est proposer c’est le gardiennage dans une société de sécurité qui ne lui garantie pas du tout un avenir prometteur, l’important est qu’elle arrive à trouver quelques billets de francs Congolais pour payer le loyer.
Boubelo a écrit
Na sepeli na mossala