Il est quinze heure dans le quartier de Gounghin, à Ouagadougou, un mur attire l’attention, il est écrit : « Association Burkinabè pour la promotion des Aveugles et Malvoyants » Sans doute c’est ici qu’on a rendez-vous avec les enfants. Dans la cours de l’établissement les élèves n’imaginent pas la surprise qui les attend : « Libres ensemble » un concept d’amour. Les conteurs, venus de France, du Canada, du Burkina Faso et un photographe de la république Congo, tous médaillé des jeux de la Francophonie à l’exception de la conteuse Canadienne Christine Bolduc.
Sous le regard du Bâtiment Docteur Diarra Siaka qui nous accueille, inauguré en Novembre 2006. On sent, l’amour dans le pays des hommes intègre, le Burkina Faso. Les enfants s’agitent en écoutant le son de la musique, c’est Patrick Kabré à la guitare. Ils savent quelque chose se prépare ici. Chaque élève se déplace avec une chaise, pour ceux en phase d’apprentissage, ils se font aidé par les anciens.
« Sans cette structure, on ne serait pas là avec les enfants… ils apprennent vite », dit un enseignant. Sur le reflet d’une voiture stationnée, deux élèves se précipitent main dans la main sous l’hangar qui offre l’unique espace d’ombre avant que les techniciens décident de déplacer les matériels exposés sur le soleil. Pour les conteurs tout est au point malgré la fatigue de La matinée entamé dans le village de Kienfangue près de Ouagadougou où s’est produit la première rencontre.
Avant le spectacle, ils excitent les élèves à situer le Congo, le Canada et le Burkina Faso même les enseignants qui accompagnent les élèves handicapés sont émus des réactions des enfants. « Nous aimerions que cela se produise de temps en temps », clame l’un de cadreur; c’est le directeur en boubou traditionnel, un exemple que le conteur Burkinabè affiche pour paraître dans son histoire, pour Dorient Kaly le congolais, munis d’une tenue colorée donne l’image d’un panafricain.
L’ambiance est au rendez vous, les enfants répètent les chants après le conteur, d’autres avancent pour raconter une histoire personnelle à la demande des conteurs. Des cris des joies, du bruit pour les plus petit qui veulent ne pas voire le spectacle se terminer, une satisfaction pour les auteurs avant de poursuivre d’autres rencontre chez les sourdes muées dans le centre de Ouagadougou. Ceci grâce aux caravanes Libres ensemble programmés aux huitièmes éditions du festival « Rendez vous chez nous.
deriot a écrit
Tous mes encouragements à cette association.
Eliane DERIOT a écrit
Tous mes encouragements à cette association.
Baudouin Mouanda a écrit
Merci beaucoup Aliane, c’est vraiment intéressant ce qu’ils font.